COMMENT OUVRIR SON COEUR À L’ABONDANCE
Afin d’ouvrir son cœur à l’abondance, il faut être convaincu de mériter l’abondance… Vous allez me dire, mais c’est sûr que je mérite l’abondance! Et je suis tout à fait d’accord avec vous mais il y a peut-être une partie de vous, cachée, qui n’y crois pas. Partons à sa recherche pour lui montrer qu’elle a droit à l’abondance, elle aussi. Comment? En examinant les niveaux de pardon.
Premier niveau de pardon
Il consiste à laisser le temps faire les choses, à avoir une nouvelle perspective ou à en parler ad nauseam. On peut rationnaliser en se disant qu’on a pris un contrat avant de naître et qu’on vient régler un karma, on peut raconter la même histoire depuis longtemps au point où notre entourage n’en peut plus de nous entendre répéter la même chose. Dépendamment de la gravité de l’événement, ça peut fonctionner partiellement à pas du tout. On utilise nos chakras élevés ou notre tête (on rationalise) pour ce genre de pardon. On ne s’occupe pas de notre système nerveux. La question est : est-ce que ça passerait le test du film ? C’est-à-dire, est-ce que ce serait difficile de regarder le film de l’événement sans que ça déclenche quoique ce soit à l’intérieur ?
Deuxième niveau de pardon
Il y a 2 volets à ce niveau de pardon:
- Libérer ce qu’on peut avoir ressenti lors d’un événement blessant. Il s’agit ici de libérer et d’honorer en reconnaissant toute la peine ressentie, le possible sentiment de perte, la colère, la frustration, etc.
- Se donner le droit d’être dans la victimite aiguë. Ici on exprime les choses les plus sombres qui peuvent nous habiter. Ça peut sonner comme: « je ne te pardonnerai jamais », « je te déteste », « tu m’as tout pris », etc. On se laisse enfin exprimer toute l’injustice qu’on peut avoir ressentie.
Troisième niveau de pardon
Il consiste à se pardonner à soi-même. Pourquoi devrait-on faire ça ? Surtout que nous sommes portés à se dire « j’aurais donc dû savoir », « j’aurais dû écouter ma petite voix », « je suis rien qu’un imbécile », « j’ai raison de m’en vouloir », etc. On devrait faire ça pour cesser de se taper dessus, pour avoir de la compassion pour nous-mêmes, pour arrêter de se punir. Et pour enfin se permettre de recevoir car quand on se traite de tous les noms, est-ce qu’on se pense digne de recevoir ? Est-ce qu’on pense qu’on mérite ce qu’il y a de mieux ? Pas vraiment… Et c’est ici qu’il est important de tapoter sur tous ces “j’aurais donc dû”.
Quatrième niveau de pardon
Il consiste à se pardonner un côté sombre de nous-mêmes qu’on n’aime pas, qu’on juge. Comment peut-on arriver à se pardonner nos faiblesses, notre égoïsme, notre colère, notre stupidité et tous ces autres côtés qu’on critique chez les autres ? Et surtout, pourquoi le ferait-on ? Parce que lorsqu’on accepte, reconnaît et honore ce côté de nous, on n’a plus peur de rien et on peut avancer vraiment vers ce qu’on veut. Même si quelqu’un nous dit « tu es égoïste ! », on va pouvoir dire oui parfois je le suis et parfois je ne le suis pas. On n’aura plus peur de la critique parce qu’on n’a plus rien à cacher parce qu’on l’aura accueilli et intégré avec amour. C’est de l’amour véritable pour soi-même. On devient totalement présent à soi-même et aux autres. Les gens ne se sentiront plus jugés par nous et on n’aura plus peur d’être réellement authentiques.
Alors quoi faire maintenant? Tapoter bien entendu! Je vous rappelle comment faire de l’EFT – les 4 clés fondamentales pour tapoter dans cette vidéo.
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Article rédigé par Martine Gariépy, praticienne avancée certifiée en EFT et en Matrix Reimprinting.
